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La chimie.net est un cours pr�sentant les concepts th�oriques des bases de la chimie et un des ressources didactiques pour enseigner, apprendre et r�viser les principaux savoirs, savoir-faire et comp�tences disciplinaires des grands th�mes et notions abord�s en sciences chimiques dans l'enseignement secondaire #Continuit�P�dagogique

Le mod�le de Bohr

I. Th�orie

La composition d'un atome, la r�partition des charges n�gatives autour d'un noyau positif ont �t� d�couverts aux horizons de 1912. Ce n'est qu'en 1932 que Rutherford assist� de Chadwick mettra en �vidence la pr�sence de particules neutres de masse comparable � celle d'un proton au sein du noyau.

Un d�fi de taille reste encore � expliquer � cette �poque: l'�mission de lumi�re par des atomes. Or, � cette �poque, il est connu que l'�mission de photons (de lumi�re) correspond � une �nergie. Autrement dit, si l'atome �met de la lumi�re, c'est qu'il perd de l'�nergie ! Or, les �lectrons ne semblent pas s'�craser sur le noyau ou les atomes subitement disparaitre et devenir instables !

Afin de rendre compte de cette stabilit� atomique, Niels Bohr cr�e en 1913 un nouveau mod�le d'atome:
Les orbites des �lectrons ne sont pas quelconques mais "quantifi�es" (c'est � dire que tous les �lectrons se trouvant sur une m�me orbite poss�de la m�me �nergie et que cette quantit� d'�nergie ne peut pas prendre n'importe quelle valeur, mais une de celles d�finies pour une couche existante).; seules certaines orbites particuli�res sont permises pour l'�lectron (correspondant dont � une certaine quantit� d'�nergie). Ce n'est que lorsque celui-ci saute d'une orbite � l'autre qu'il peut �mettre (ou absorber) de la lumi�re.

 

Selon le mod�le de Bohr, l'�lectron tourne autour du noyau, sur une couche �lectronique bien d�finie*.

(*) r�sultats de son exp�rimentation !

Sous l'effet de l'�nergie thermique (chaleur) ou �lectrique ou encore par une onde �lectromagn�tique (photon), l'�lectron est excit� par cette �nergie qu'il absorbe et saute sur une couche �lectronique plus �nerg�tique.
L'�lectron est sur une couche �lectronique plus �nerg�tique. Cette situation est instable et le besoin de stabilit� l'am�ne � perdre cette �nergie pour se rapprocher du noyau.
L'�lectron revient sur sa couche �lectronique, � son �tat fondamental. Lors de son retour, il lib�re, sous forme d'�nergie lumineuse (photons), l'�nergie thermique ou �lectrique qu'il avait absorb�e.
L'�lectron est � nouveau sur sa couche �lectronique d�finie.

Ressources de ce r�sum�: � Copyright 1997
Tous droits r�serv�s � l'Association qu�b�coise des utilisateurs de l'ordinateur au primaire-secondaire (AQUOPS-CyberScol).
Con�u et administr� par Ghislaine Bourque; illustrations: Olivier Caya

 

II. Application : Les sels chauff�s

Ressources Site web "Science amusante" : http://www.scienceamusante.net, � 1998-2008 Clovis Darrigan, Anima-Science. 

1. Objectif :

Mettre en �vidence la v�racit� du mod�le de Bohr.

2. Mat�riel

  • Tiges en bois pour brochettes
  • Spatule
  • Sels m�talliques en poudre :
    • Sulfate de cuivre CuSO4 ou chlorure de cuivre (II) CuCl2
    • Nitrate de baryum Ba(NO3)2 ou chlorure de baryum Ba Cl2
    • Chlorure de sodium Na Cl
    • Nitrate de strontium Sr(NO3)2
    • Chlorure de calcium CaCl2
    • Nitrate de potassium K NO3
    • Nitrate de lithium Li NO3
  • Petits flacons (100 mL), autant que de sels m�talliques disponibles
  • Bec Mecker ou bec Bunsen ou, � d�faut, un chalumeau � gaz

3. Mode Op�ratoire :

  • Pr�parer les solutions de sels m�talliques en introduisant dans chaque flacon l'�quivalent de 2 cuill�res � caf� de poudre. Laver la spatule entre chaque poudre de mani�re � ne pas faire de m�langes. Remplir les flacons d'eau aux 2/3 et plonger une tige en bois dans chaque flacon.
  • Au dessus de la flamme du chalumeau (la plus bleue possible), faire passer tour � tour les tiges en bois imbib�es des solutions de sels. Observer les diff�rentes couleurs : vert, vert p�le, rouge, orang�-rouge, jaune-orange, lilas, rose fuchsia.

Sch�ma :

Note : ici, les sels ont �t�s dilu�s dans de l'eau  (H2O)

photo: � Clovis Darrigan 


4. R�sultats :



Construire deux tableaux avec les r�sultats et en analyser les r�sultats. Pourquoi y a t-il  une �mission de lumi�re ? Pourquoi celle-ci n'est pas toujours de la m�me couleur ? Pourquoi les intensit�s ne sont-elles pas identiques ?

Indique dans les cases du tableau p�riodique ci-dessous,  les �l�ments observ�s lors de ce laboratoire et les couleurs �mises.

 

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

1

H

                               

He

2

LiCl [rouge intense]

 

                               

3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4

KCl[faible]

 

 

 

 

 

 

 

 

 CoCl2[faible]

Ni 

CuCl2

 

 

 

 

 

 

5

[violet] 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6

[violet]

 [faible]

La

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

At

 

Voici quelques-uns un des ph�nom�nes observ�s avec d'autres sels (en photo), Que pouvez-vous en d�duire ? Attention, il faut �galement savoir que les couleurs photographi�es ne sont  pas rendues � 100%. 

K NO3

Li NO3

Sr (NO3)2 Na Cl

Cu SO4

Ba (NO3)2

Ressources : Photographies reprises du site web "scienceamusante.net"
(http://scienceamusante.net ), avec l'accord de son auteur. � 1998 Clovis Darrigan.

III. Repr�sentation du mod�le de Bohr

Les travaux de Niels Bohr

Niels Bohr est un physicien danois (7 octobre 1885 � Copenhague, Danemark - 18 novembre 1962 � Copenhague, Danemark).

Il propose en 1913 un mod�le de l�atome am�lior� en sugg�rant :

  • Les �lectrons sont r�partis sur des couches autour du noyau

  • Les �lectrons qui appartiennent � une m�me couche ont une �nergie identique constante

  • Les �lectrons lorsqu�ils sont excit�s peuvent passer d�une couche stable � une couche d��nergie plus �lev�e mais ils reviennent toujours � leur �tat d��nergie le plus bas

Il existe 7 couches �lectroniques autour du noyau d�un atome. Chaque couche correspond � une �nergie.

Ces couches sont d�sign�es par un nombre n de 1 � 7, appel� nombre quantique.  Ces couches sont �galement d�sign�es par une lettre.


Valeur de n

1

2

3

4

5

6

7

Lettre de la couche(� titre indicatif)

K

L

M

N

O

P

Q


 

III.1. La repr�sentation d�un atome selon le mod�le de Bohr


O� la couche 1 est la couche de plus basse �nergie et la couche 4 est la couche de plus haute �nergie.

 

III.2. La repr�sentation d�un atome selon le mod�le de Bohr

Les r�gles

Pour les �l�ments des 3 premi�res p�riodes :
  • Chaque couche ne peut contenir que 2n�  �lectrons. (o� n est le num�ro de la couche)
  • Les �lectrons des atomes stables occupent les couches d��nergie les plus basses

Exemple : la repr�sentation de l�oxyg�ne dans le mod�le de Bohr

 

K2 L6


Calculons le nombre th�orique maximal d��lectrons que peut contenir chaque couche

Lettre de la couche

K

L

M

N

O

P

Q

Valeur de n

 

 

 

 

 

Nombre d��lectrons max. (2n�)

 

 

 

 

32 !!

18 !!

8 !!

 


Pour les �l�ments des autres p�riodes (4 � 7) :

  • De nombreuses exceptions � la r�gle de remplissage � 2.n� ï¿½ rendent l�utilisation de la formule difficile. Seule l�utilisation du tableau p�riodique permet de d�terminer l�occupation et le remplissage des diff�rentes couches.

Exemple : la repr�sentation du Fer dans le mod�le de Bohr

K

2

26

Fe

55,85

L

8

M

14

N

2

 

 

 

K2 L8 M14 N2

Ce qu'il faut savoir :  sur chaque couche peut se trouver au maximum 2n2 �lectrons ( n �tant le chiffre qui d�signe la p�riode). Exemple pour la p�riode 2, le maximum d'�lectrons de la couche sera : 2. (2)2 soit 8. !!  Ce nombre n est appel� nombre quantique. ( Note : � partir de la 4� p�riode d'autres r�gles s'appliquent et il ne faut plus n�cessairement qu'une couche soit remplie totalement pour pouvoir en mettre une autre. Dans ce cas, se r�f�rer au tableau p�riodique).


IV. Exercices

 


I. D�termine le nom et la formule des �l�ments correspondants aux mod�les repr�sent�s.

  Hydrog�ne , H isotope 7 du Lithium (7Li)
A. B.

II. D�termine le nombre d��lectrons pr�sents sur les couches des �l�ments suivants : 

Li  | KLMNOP

Mg | KLMNOP

Cr | KLMNOP

Hg  | KLMNOP

III. Donne le nom des �l�ments poss�dant la r�partition �lectronique suivante :

2 ; 3 2 ; 8 ; 8 ; 2 2 ; 8 ; 18 ; 7

IV. Compl�te le tableau suivant :

nom

symbole

Z

Nombre total

Structure selon Bohr

n� de la p�riode

e-

n�

p+

K

L

M

N

O

 

Argent

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cl

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

44

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2

8

18

5

-

 

 


V. Application du mod�le de Bohr : Les ampoules � d�charges

V.1. Composition des ampoules � ï¿½conomiques ï¿½ fluo compactes

Composition chimique : m�lange gazeux de mercure et d�argon. (L�argon ne joue aucun r�le dans la r�action).

k

2

80

Hg

200,59

L

8

M

18

N

32

O

18

P

2

 

R : 23-33-50/53

S : 7-45-60-61

Propri�t�s physiques

�tat ordinaire (CNTP)

Liquide

Temp�rature de fusion

-38,87 ï¿½C

Temp�rature d'�bullition

356,6 ï¿½C

 

Une ampoule �conomique type � fluo compacte ï¿½ contient environ 5 mg de mercure.

 

La concentration maximale admissible sur le lieu de travail du mercure s��l�ve �  0,05 mg/m�.

L�exposition aux vapeurs de mercure peut entra�ner des inflammations des bronches et des bronchioles, la plupart du temps accompagn�es d�une d�tresse respiratoire et d�une cyanose (coloration bleut�e de la peau, des muqueuses et des ongles du fait de  �augmentation de l�h�moglobine r�duite dans le sang capillaire). Ces  sympt�mes peuvent appara�tre apr�s quelques heures d�exposition seulement � des concentrations de plus de 1-3 mg de mercure par m3, fr�quemment accompagn�s de c�phal�es et de fi�vre.

source: Conf�d�ration suisse | D�partement f�d�ral de l'int�rieur DFI | Office f�d�ral de la sant� publique OFSP, Unit� de direction Protection des consommateurs, juin 2007

avantages

  • La faible consommation en �nergie pour une �mission de lumi�re comparable aux ampoules � incandescence

  • La longue dur�e de vie (+ de 10.000 heures)

inconv�nients

  • La pr�sence de vapeurs de mercure et l'absence de fili�res de recyclage organis�es dans tous les pays l'utilisant

  • La couleur globale �mise (lumi�re essentiellement bleut�e, manquant de rouge)

 

V.2. Type de lumi�re �mise (quelles sont les �nergies des photons �mis ?)

V.2.1. L'�mission du Mercure

Type de lumi�re �mise (photons) : essentiellement  des UV (lumi�re invisible de haute �nergie) et quelques bandes (orange-jaune-vert-bleu-violet).

La composition chimique de la poudre fluorescente est un secret industriel et chaque poudre ou m�lange est prot�g� par un brevet.

On peut juste signaler qu�il s�agit souvent de sels de phosphore.

 

V.2.2. L'�mission d'une ampoule � incandescence compar�e � un tube fluo compacte ("n�on")

A la simple �mission des atomes de mercure, vient s'ajouter l'�mission de la poudre fluorescente qui permet d'�tendre la gamme des photons �mis.

Lumi�re �mise par une ampoule � incandescence

Lumi�re �mise par une ampoule fluo compacte (�mission du mercure + �mission des sels fluorescents)

          

I.R.

rouge

jaune

vert

bleu

mauve

U.V.

 

L��mission d�Ultra violets de l�ampoule fluo compacte n�appara�t pas, car l�enveloppe en verre stoppe les rayons U.V. Ils ne sont donc pas visibles sur le spectre de l�ampoule.

 

V.3. Sch�ma d'une ampoule fluo compacte

 
Source sch�ma  - Journal de Montr�al retravaill�  (public domain)

V.4. Principe de fonctionnement au niveau atomique expliqu� � l'aide du mod�le de Bohr

�tape 1

�tape 2



 
 

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